lundi 20 juin 2011

cette chose qu'on appel CORPS

cette chose que je déteste de plus en plus, me rend folle. je suis laide, je me sens laide, un poids qui n'est digne de rien, un aspect hideux qui ne méritte aucun regard.

je suis fatiguée, de me voir, de me sentir, de sentir cette graisse dégoulinée sur moi,...hideuse laideure!!!!

a la fin de cette semaine je DOIS avoir reperdu mes kilos regagner la semaine passée...pas le choix!!! pas le droit de ne pas perdre!!!

je regrette tant ma période ou aucune chose n'était stockée dans mon estomac...

jeudi 16 juin 2011

retour fatal

5 jours de sociabilisation amicales, agréable...malgré quelques passages à vide...

et puis retour brutal à la réalité: monter dans ce fichu train sous la pluis de plus histoire de rajouter un aspect mélodramatique à la séquence. froideur d'un banal TER, s'installer aux 4 places pour être le plus loin possible des "autres", fermer le rideau pour occulter le mouvement me ramenant à ma réalité...lecteur dvd, écouteur...envie de pleurer...espérant pour une fois que ce fichu train ce crash!!! et puis étonnament arrivé à l'heure...pour une fois que les fameux retards de la SNCF m'étaient "avantageux"...

première chose effectué en rentrant dans cet appartement: monter sur cette fichue balance pour constater les dégats!!! bref l'alcool mac do et autres m'ont bien achevé le moral....puisque 3 kilos en prime!!! haine montant d'un cran. je veux redevenir belle!!! et belle pour moi c'est maigre...quoi qu'ils disent...j'aime les os saillants, les jambes baguettes, les petites poitrines quasi inexistentes, les creux normalement insoupeconnable...oui j'aime ces corps anguleux, squeletiques, cachéxique...et quand je me regarde je ne vois que ce gros tas de gras!!! lipides ambulants...défauts omniprésents...je suis laide laide laide grosse grosse grosse...baleine obèse.

desespoir: j'ai oublié de racheté de la codeine...resultats ca va être dur cette nuit...et la bouteille de martini planqué dans mon placard...? Mauvaise idée quand on sait qu'un verre revient a 140 calories!!! et que je m'enfilerai plutôt la bouteille entière...

je suis nulle, laide et stupide...comment font ils pour me supporter ces gens qui m'entourre? alors que moi je ne me supporte pas le moins du monde!

suicide...non encore trop grosse...je veux mourir maigreletement belle!!

lundi 6 juin 2011

tout est dans le titre...

...j'ai perdu la clé...

la clé pour me sortir de ce guetto aliénant des troubles alimentaires et suicidaires...fermée à double tour dans cette prison dorée, même si peu reluisante et de moins en moins apaisante. je me meurs de solitude de desespoir d'orgies et de restriction.

une seule chose compte: les chiffres sur cette fichue balance posée là juste au pieds de mon lit...de toute manière ici des balances y'en a partout, dans ma chambre dans la salle de bain dans l'ex-chambre de ma soeur devenue chambre d'amis...sympa pour les amis...
apaisée quand ces chiffres décroissent, en larmes quand ils augmentent, ce weekend de forçat à la campagne familliale ma vallue 700grammes supplémentaires sur dame balance ce matin...horreure!!! mais je sais, que, demain ce sera différent!
ce weekend j'ai mangé (et gardé) de la viande!! même si la moitiée d'une brochette...mais cela faisait un bail que je ne m'octroyais pas cette substance nutritive...mais bon pas de féculents, toujours pas, et la matière grasse non plus (bon ok hormis celle de la contenue dans la viande...ahhhhhhh!!!). en gros je réfléchissais sur ce que j'avais banis de mon "alimentation"...zero protéines hormis du lait écrémé très occasionnellement, zero lipides, zero féculents, peu de sucre juste ce fichu fructose contenu dans les pommes!!! uniquement les légumes de moins de 35kcal aux 100g...et pas plus de 200kcal d'apport par jour. ce qui équivaut généralement à une perte de 900g par jour...SAUF en cas d'épidémie de crises vomitives....ou de weekend en famille!

bref je suis fatiguée...mais bon je vais pas me plaindre non plus il y a bien plus grave dans le monde...ce monde qui de plus en plus me dégoûte par son ignominie son injustice et son égoisme.

ce soir comme chaque soir, je regarderai un film déprimant a souhait en buvant ma tisane laxative, puis je goberai mes 6 equanils et mes 3 codolipranes, et enfin vers 2h du matin je m'octroirai le droit de dormir quelques heures.

mardi 17 mai 2011

l'inquiétant quotidien

les effets des equanils se dissipent, les rayons du soleil viennent agresser mes yeux dèjà fort tristes, résignée a ne plus comater, je me lève d'un coup d'un seul. petit détour occulaire sur mon téléphone mobile, comme a son habitude aucun message aucun appel en absence. faire mon lit au carré, puis foncer sur dame balance qui m'attend a sa place habituelle posée a bord de mon lit: décrépitude totale; mon dieu je suis un gros tas! passage aux toilettes, je remonte sur la balance, mais bon toujours un gros tas. préparation de son café au lait écrémé et à la canelle, direction l'ordinnateur pour consulter ma page Facebook et mes emails, réseaux sociaux...mais bon aucune vie sociale. ecouter toujours le même style de musique déprimante a souhait. il est désormais 12:00, je vais me refaire un café, en me torturant les yeux dans le frigo si bien rempli, mais non. je me prépare ensuite ma bouteille d'eau minérale avec du jus de citron. j'enfile mon short et mon débardeur, j'entortillonne mes cheveux dans un chignon pas digne de ce nom et monte sur mon vélo en face de ma télévision et de mon programme france 5 "le magasine de la santé". 1h15 plus tard je descend, et va prendre ma douche. ensuite je m'occupe comme je peux, courses a faire pour ma mère, j'y vais écouteurs sur les oreilles lunettes solaires sur le museau, je fais mine de ne voir personne en espérant que personne ne remarque cette imondice que je suis. je rentre range les courses dans le frigidaire et les placards, fait un brin de cuisine, revête de nouveau mes habits de sport et remonte sur le vélo devant "un diner presque parfait" et "100%mag" tout en buvant ma seconde bouteille d'eau ou de thé vert. 1h15 plus tard je descend, et me rend dans la cuisine, au mieux une pomme au pire une énorme crise de boulimie vomitive. le soir est venu, je monte a nouveau sur la balance, me prépare ma tisane laxative que je bois doucement devant ma télé. les émissions s'enchainent il est désormais 1h30 du matin, j'avale généralement 6 equanils et attend de partir dans les bras de morphé...

et

tout recommence...

jeudi 28 avril 2011

a pas de velours

l'usure gagne du terrain, elle envahit le champ de bataille de ses douleurs indicibles et sans rien emettre de sonore, je m'essouffle et continu mon chemin. mais pour combien de temps encore? au fur et à mesure du temps qui s'étiole, mes pas se font douloureux, mes empruntes ensanglantées, mais d'un sang si pudique qu'il en est devenu transparent, alors dans l'indifférence; on m'oublit.

lundi 18 avril 2011

vertigineuse voltigeuse...

reprendre cette douce pente vertigineuse pour mon bien être mental et physique quoi que puisse en dire le corps médical...maigrir vite très vite par n'importe quel moyen peu importe les vertiges les nausées les palpitations cardiaques les tremblements et autres désagréments.

PLUTOT MOURIR QUE NE PAS MAIGRIR!!!

alors reprendre ses "mauvaises" (ou excellentes) habitudes. boissons soient disante miraculeuses, pillules coupe-faim a base de divers booster chimiques, régime alimentaire drastique. Aimer profondement ces comportements, aimer les vertiges car se sentir forte!!! malade...non!

passer ses journées a contempler ses filles si magnifiques aux os saillants...vouloir redevenir ainsi: presque parfaite! et se regarder dans le miroir les larmes aux yeux, la colère grimpant en fleche, pleurer et vouloir briser ce fichu reflet, monter sur cette fichue balance 15fois par jour, afin d'y detecter le moindre gramme evaporer. boire boire boire afin de leurer la faim et cet estomac rugissant que je hais tant. quand je me vois dans une glace, c'est digne d'un film d'épouvante, graisse = merde = moi = nulité = laideur = graisse...visage bouffi, ventre énorme, cuisses n'en parlons pas...je suis une baleine en moins gracieuse, un tas de graisse répugnante, adypocyte sur pattes...REVULSION!

je me hais au point que hair n'est même plus un terme suffisant.

et puis ce moral qui est si bas...un enfer au quotidien, alors me priver de nourriture calorique me fait un peu oublier mon cerveau, mes pensées si obscures et sinistres...se priver pour ne plus penser aussi quelques part. de toute manière ma perte de poids passera inapercue...ou dumoins sera tres bien vue, puisque je suis une gros très gros tas, et que les grosses n'ont pas le droit de manger. j'étais moins laide avant, avant de dépasser la barre des 53kilos, je veux retrouver au minimum mes 52kilos ou je me sentais pas trop moche...même si trop grosse trop imposante, trop nulle...



malade moi??? non tout va bien!! si si je vous assure je vais bien!! je maitrise ma vie, je controle tout! laisser moi dans mon rêve, laisser moi me tuer a petit feu!!! laisser moi crever en paix!!!

vendredi 15 avril 2011

murmure

fatiguée
usée
haine
dégout
revulsion
mourir
partir
oublier
mourir


une fée finit toujours par s'envoler...n'est ce pas???

mercredi 16 mars 2011

j'ai cassé un coeur...

de nouveau je replonge, dans le grand bassin, la tête la première...sans savoir nager!

Depression quand tu nous tiens tu ne nous laches plus. du matin au matin suivant, j'enchaine les crises d'angoisse et les crises de larmes et de désespoir. allant même jusqu'a me mettre a exploser en sanglot en pleine rue, franchement tu m'épuises.
et puis a cause de toi, ou grace a toi, je n'ai plus du tout faim, plus du tout d'appétit, des nausées constantes, alors je mange peu, très peu, trop peu? un bol de soupe et un café au lait , ou un sojasun et un café au lait par jour...je me force car pas envie de tomber, pas le droit de tomber, même si franchement je suis déjà à terre. alors je mange peu et le weekend ou des que je suis seule, je fais des crises, boulimie vomitive oblige, me dégoutant litéralement, me haissant profondément.
Et après? et bien c'est repartis pour des litres de larmes.

mais vous savez quoi? et bien vous ne le verrez jamais, car je n'ai pas le droit de pleurer, je n'ai pas l'autorisation de m'épandre...je garde donc ce masque si figé d'un sourire si idylique qu'il en est utopique.
un masque qui à la base me servait de protection, désormai il est mon cerceuil. Mon psychiatre, souhaiterait que je me révele telle que je suis en réalité, mais ce qu'il ne comprend pas, c'est que je n'ai pas le choix, pas le droit. si je me révellait authentique, je détruirai d'avantage et vu que l'on me dit déjà que je suis tyranique, égoiste et malfaisante, je n'ai pas le droit de faire ça.

j'aimerai Vivre pour moi, mais on ne me laisse pas le choix, je ne positionne pas en victime, car c'est pourtant ce que l'on me dit, c'est juste un fait, la vie en société surement, l'hypersensibilité sans doute.

vous savez quoi? à force d'entendre chaque jours les mêmes phrases, les mêmes reproches, les mêmes défauts, par l'être qui vous a donner la vie, et ce depuis 23ans, vous assimilez, vous vous persuadez. Ma mère est quelqu'un de bien, alors pourquoi me mentirai t'elle? si elle dit ça depuis tant d'années, c'est qu'en réalité elle le pense.

oui maman tu as raison, je suis un fardeau, tyranique, nombriliste, égoiste, égocentrique, je vous tue à petit feu comme tu le dis si bien, j'ai rien fais de bien dans ma vie, je vous ruine, vous insuporte. je n'apporte rien de bon, tu n'as d'ailleurs Jamais été fière de moi, pour cause, je suis un détritus. pardonnes moi maman car même en mourrant je vous bousillerai l'existence. vous n'avez fait qu'une unique erreure avec moi; me concevoir.

A quoi bon persister alors? sans doute pour mes amis, et encore eux aussi seraient sans aucun doute bien mieux sans moi. par égoisme alors, et oui tu l'avais dis maman, je suis égoiste.

alors je me contient, je me maitrise, j'aspire a approcher la perfection, pour qu'un jour peut être on m'aime réellement, sans conditions, acceptant les défauts qui vont avec: utopie.

vous savez quoi? rien ne peut m'arriver de pire, car je suis déjà brisée.

"allez ptite fée, continue de marcher, relève la tête et soit souriante, plus tu seras parfaite, plus tu deviendras invisible, et l'invisiblité atteinte, tu pourras enfin t'envoler"

dimanche 13 mars 2011

weekend apocalyptique

c'est l'enfer ce apocalypse, un weekend catastrophique...un état catatonique.

3 jours de purs dégout, bouffer, se baffrer, se remplir...pour enfin se vider.

les poubelles sont pleines, la cuisine est un champ de bataille recouvert de tranchées et de corps culinaires. le salon n'est pas mieux. et derrière cette porte? l'Apocalypse: les latrines dévastées par des vomissement répétés.

et le coeur dans tout ça? anéantie, brisée, assomée...chaque perception corporelle est une véritable aversion, des larmes acides brûlent mon être intérieur. je ne pleure pas, je suis trop forte pour ça, ou sans doute serait il plus réel de dire, trop fatiguée pour ça. pourtant l'envie ne manque pas à l'appel, mais ces gouttes émotionnelles ne veulent se résoudre a sortir.

hier après midi je suis retournée faire les courses, sur le chemin du retour j'ai faillie pleurer, au point de devoir m'assoir sur le péron d'un immeuble et de respirer tout en me concentrant pour éviter les larmes.

si vous saviez à quel point je me HAIS, je me répugne, me révulse, me maudit. mon corps est un venin, un fiel. et pourtant je fais de gros efforts, mais ceux ci ne payent pas. je ne supporte plus ce corps si disgracieux, si répugnant, si hideux. je ne suis qu'une ignominie, un détritus.

m'en sortirai-je? je ne sais pas je suis perdue...étiollée entre ce rêve iraisonnable de la maigreure et cette réalité insurmontable de la laideur.

jeudi 10 mars 2011

fatiguée

je suis fatiguée, à bout de force de courage et d'espoir...

quand viendra le temps du bonheur et de sa sérénité? je suis si épuisée de combattre, de faire face, de me montrer forte et souriante, agréable aussi. je suis au bout du rouleau, mais voila il ne faut pas que je le montre! alors je cache, je camoufle mes pleurs, mes peurs, mes angoisses et mon si grand désespoir. je cache, je ments, je sourie je rie, je fais comme si...comme si le monde, mon monde était rose...mais je me leure.

mais voilà, mes mensonges, me vallent des sourires, car faire comme si fait plaisir aux autres...et oui je ne vis pas pour moi, mais pour les autres...
alors le soir venu, recluse entre mes murs, terrée au fond de mon lit, lumière obscure, je pleure, je m'effondre, je rêve de mort, je rêve de maigreure a nouveau, je rêve de mort surtout...mort mort mort...

alors dites moi, oui dites moi, quand viendra mon bonheur, ou mon heure? a défaut d'être heureuse et épanouie ne pourrais je pas mourir en paix et dans la dignité sans souffrances? suis je égoiste ou s monde est il trop naif? trop craintif pour remarquer le desespoir des autres?

et oui, je suis épuisée, mais je n'ai pas le choix...je continue ma route...en souriant.

mardi 1 mars 2011

caesar de la meilleure actrice

on pourrait dire, que le césar de la meilleure actrice pourrait m'être décerné, car qui d'autre que moi, sait si bien mentir...

je suis une constante comédienne, de jours comme de nuit, sur scène comme dans la réalité, pour les autres et pour moi aussi!

un beau sourire, des yeux pétillant, un minois maquillé, une tenue soignée...et ce tout le temps, peu importe le moral, qui lui n'est jamais ou trop rarement radieux. je me baigne de mensonge afin de me convertir à une vie scénarisée, organisée, maitrisée. une vie de bonne et belle personne, irréprochable, le plus parfaite possible afin de ne décevoir personne et de ne pas entre aperçevoir l'obscurité d'une existence réelle.

je me mens, je te mens, tout ça pour oublier ma putride et fétide vie, fade et sans interêt aucun.

je ne suis pas une mythomane, mais une menteuse bienveillante et altruiste, aucun plaisir d'autosatisfaction, non, mon seul intérêt; celui de ne pas vous faire souffrir, vous rendre paisibles et optimistes. bref vous rendez la vie plus agréable, ou dumoins moins excécrable.

j'aimerai crier! hurler au monde que je ne vais pas bien, que je suis anéantie, que j'ai besoins d'aide de soutien d'amour et de loyauté...j'aimerai crier mais mes cordes vocales ne sont plus sous mon contrôle...

esclave de mon propre jeu...si tel est le terme...

vendredi 18 février 2011

il faudrait

il faudrait que je parle, que je me confie d'avantage, mais bien souvent, je reste muette, terrée derrière un façade joviale et souriante. faussaire de la vie, faussaire de la réalité!

mes journées se ressembles toutes, et ne sont aucunement trépidentes, je suis lasse. je me lève, mais pourquoi? un train train quotidien qui ne rime et ne sert à rien, se lever pour ne rien faire, ne rien faire donc se coucher...et trouver le sommeil que très tard (ou devrai je dire tot) dans la nuit. Bref, aucun interêt. je n'ai aucun but dans la vie, aucune chose qui ne me pousse à me lever le matin, a sortir...je me sens vide si vide, morte si morte.

alors il faudrait que je parle, à mon psy, à mes proches, mais je ne fais que sourire, paraître, mentir, pour ne heurter personne, même pas moi même, car nier au fond permet de ne pas se mettre face à la réalité, et c'est bien connu, cela fait moins souffrir...quoi que...

bref au fond je ne vais pas bien, mais je ne vais pas mal non plus, je suis juste entre deux eaux, sur un rivage dangeureux duquel il faut que je me méfie...

dimanche 6 février 2011

pas simple

pas si simple de retourner vivre chez ses parents...pas simple du tout même!

je suis fatiguée de devoir faire toutes ses choses du quotidien, de toute manière j'arrive à peine à les faire. c'est dur de vivre à la "normale" avec un moral qui ne va pas. c'est dur de se dire que va aller mieux, alors qu'en réalité rien ne va mieux, c'est dur de devoir faire face, sourire, pour paraître le mieux possible afin de contenter ses proches.

non! je ne vais pas bien, je n'arrive as à gerer dehors, oui la clinique me manque, les soignants surtout. voilà 1 semaine et deux jours que je suis partie de dumas et une semaine et deux jours que je n'ai pas vu de soignants, j'ai hâte d'être à lundi pour retrouver mon psychiatre et enfin me confier et se sentir comprise sans être jugée. hâte aussi de voir ma meilleure amie.

c'est dur de se retrouver seule, seule face à moi même ou au pire avec mes parents...dur de se retrouver comme ça a bientôt 24ans.

jeudi 27 janvier 2011

le coeur serrer, les perle émotives sur les joues

une nouvelle page de ma vie se tourne demain, l'émotion monte en fleche, partir pour continuer sa route, dire aurevoir et à certains adieu. C'était souvent difficile mais dieu que j'ai eu passé de bons moments aussi, je n'aime pas les séparations, mais apparemment il faut en passer par là afin d'avancer vers le bonheur, s'il arrive un jour...

je prépare mes affaires, une chambre presque vide à présent, une chambre qui fut la mienne durant 16mois. arrivée le 21 septembre 2009 sortie le 28 janvier 2011, une période inoubliable.

et de nombreuses angoisses apparaissent de plus en plus. vais réussir à vivre dehors dans ce monde de fous, vais je survivre parmis les rapaces humains, ou m'ecrouler comme un chateau de cartes. nostalgique des instants passés ici dans ce cocon, dans cette prison dorée, dorloter et protéger, je ne me sens pas suffisament forte pour faire face à l'extérieur, heureusement je vais revoir mon très cher psy, ainsi que ma famille et mes amis fidels.

mais qu'il est dur de dire au revoir, peut être même adieu...

mardi 25 janvier 2011

angoisse

plus que 3 jours à la clinique, 3 jours mêlés d'angoisse de tristesse et de hâte...

une nouvelle page va se tourner sans pour autant aller mieux. Abandonner ses amies, ses soignants si formidables, pour retrouver l'enfer de la vie réelle. je desespère de ne pas parvenir a aller mieux, à trouver un quelconque sens ou interêt en mon existence. je suis fatiguée de me battre à mains nues contre mes démons si puissants, j'ai les mains et le coeur ensanglantés, je m'use au fur et à mesure que le temps passe.

dans trois jours je serai de nouveau chez mes parents, à 23ans passé, une véritable Tangui, incapable de se débrouiller par elle même, incapable de travailler, incapable d'étudier, incapable de tout! sans cesse dans l'angoisse et la peur, ainsi que le desespoir. y arriverai-je un jour? j'aimerai tant trouver un travail qui me plaise, avoir un amour, des enfants, fonder ma famille, et construire une belle vie. est-ce seulement un rêve ou y a t'il de la réalité la dedans? seul l'avenir me le dira, mais je suis fatiguée d'attendre dans la douleur.
est-ce que ma vie changera un jour, ou faudra t'il ainsi que je survive a jamais dans la douleur constante? dois-je seulement continuer de vivre, n'est il pas plus raisonnable de baisser les bras, d'être réaliste? je ne serai je pense jamais heureuse, c'est comme si j'étais maudite a jamais dès ma naissance, après tout certaines personnes ne sont pas faites pour vivre, je dois être une de ces erreures, une de ces choses qui ont aterries là sans savoir pourquoi et sans savoir comment survivre. ne faudrait il pas plutot que je cède la place aux personnes qui mérittes réellement la vie et le bonheur? j'encombre la terre. je préferai rejoindre le ciel, même si je ne crois n'y en un Dieu n'y en un quelconque eden. couper le courant qui me relit à la vie...retourner au néan.

je suis fatiguée d'être sans cesse dans ce doute.

vendredi 21 janvier 2011

used to suffer...

je suis fatiguée de me battre contre mes si nombreux démons; Depression, Anorexie boulimie vomitive...je n'ai aucun répis, de plus la nuit est bien souvent blanche, donc tout le temps de cogiter.

cela fait maintenant un paquet d'années que cela dur, c'est usant, je ne sais même plus si je veux vivre, je n'ai plus d'espoir. j'aimerai qu'on me prenne dans ses bras, que l'on me disent de tout lacher, mais je suis sans cesse dans la maîtrise et je ne parviens par conséquent pas à lacher prise, je m'interdit même de pleurer, je garde tout en moi et essaie de faire le moins de domages collateraux, même si c'est dur, même si c'est usant, je me bat encore un peu.

les troubles alimentaires reviennent en grande pompe, 4 à 5 vomissements par jours, et puis bien sur boire des litres et des litres de tisane laxative, je n'en peux plus.

quand viendra le temps du repos même si c'est d'un repos éternel...

jeudi 20 janvier 2011

il y a des fois,

il a des fois où vivre semble si dur, compliqué.

j'ai le coeur au bord des lèvres, l'âme sur un fil barbelé, les tripes plongées dans l'acide. j'ai mal, je suis las, desespérée, anéantie.

j'aimerai rêver ou plutôt vivre mes rêves, plutôt que de cohabiter avec satan...mais j'ai beau me battre, je reste bien moins forte que ce tyran. la depression est un véritable fléau des temps moderne, et pour moi cela fait 10ans que cela dure, c'est long, si long que je ne me souviens plus ce que représente le mot bonheur, sérénité et apaisement.

je suis enfermée dans une pièce si obscure, et de plus sans porte, seule si seule, mal et angoissée. je me heurte aux murs parsemés de piques affuter, venant me transpercer le corps et le coeur, mais au moins je sens que je suis en vie...

j'aimerai tout oublier tout recommencer à zero, être une autre personne, une belle personne...rêve

mercredi 19 janvier 2011

I vomited all the food and life

mia reviens a grand pas, elle ne me laisse pas de répi, vomir tout, chaque bouchées chaque ingurgitation, vomir la vie aussi quelque part.

boire des litres de séné (tisane hyperlaxative), vomir chacun de ses repas et faire des crises certes petites mais crise quand même. cela faisait quasi 10mois que je n'en faisai plus, je pensai être guérrie de la boulimie, mais je me suis bien fourvoyer...

j'ai mal a la gorge, aux tripes et à l'âme, de grosses envies suicidaires qui ne passent pas. prise de sang effectuée ce matin, je verrai bien l'état de ma kaliémie de ma natrémie et de mon albuminémie, cela ne va pas être folichon je pense.

et bientôt je rentre chez moi, comment vais je pouvoir gérer avec mes parents, je ne veux pas leur refaire vivre les vomissements, trop dur pour eux, en même temps j'arrive pas a m'en passer sauf quand je suis en restriction pure et dur.

je suis fatiguée de mes troubles

samedi 8 janvier 2011

bonjour tristesse

je m'étais allongée, étendue doucement sur mon lit, doucement prise les unes après les autres les pillules venaient me faire somneler, grogie, engourdie, sereine si sereine, bien si bien, heureuse pour une fois!


et puis le vide, au revoir petite anne-claire, au revoir petite terre...



mais ils n'en ont pas voulus ainsi, me voici sous perfusions scope et autres appareillage, brancher pour rester...pleurer, de desespoir de s'etre réveillé...vouloir de nouveau recommencer.

j'ai mal, j'étais si bien sur mon petit nuage moletonné, overdose assumée.
la vie n'est pas chouette, elle me fait mal à la tête

petites pillules bientôt mon corps vous auras a nouveau, et ce pour toujours.

dimanche 2 janvier 2011

n'en plus pouvoir

je suis si fatiguée, rien ne m'apaise, je suis a bout, a bout de tout, d'espoir de courage et d'optimisme. je suis vraiment mal, tres mal, le coeur brisée, je suis brisée.

de grosses envies suicidaires, je crois que je vais y passer, je suis si fatiguée.

envie d'avaler des cachets, de m'endormir à jamais...je vais me coucher

samedi 1 janvier 2011

une nouvelle année commence...

une nouvelle année commence, goodbye 2010, mais toujours les mêmes maux.

le changement d'année ne  fait rien à l'affaire, je dirai même qu'il est amer et dur, encore une année de plus, dure réalité. de toute manière ne pas vraiment aimer les fêtes, trop triste quand on est mal, se dire qu'après tout c'est un jour comme les autres, une journée de  souffrance en plus, où il faut paraître, sourire, rire même!mais n'en plus pouvoir, paraître bien aux yeux de tous requière des forces surhumaines, c'est usant et navrant.

les jours passent et rien ne change, l'éternelle boucle viscieuse de la depression. j'ai besoin de repos, de repos eternel. oui c'est triste de se dire que morte je serai apaisée, oui c'est triste surtout à 23ans, mais je suis si érintée.

rêver chaque soir et la nuit entière à sa mort, triste jour pour moi.