mercredi 16 mars 2011

j'ai cassé un coeur...

de nouveau je replonge, dans le grand bassin, la tête la première...sans savoir nager!

Depression quand tu nous tiens tu ne nous laches plus. du matin au matin suivant, j'enchaine les crises d'angoisse et les crises de larmes et de désespoir. allant même jusqu'a me mettre a exploser en sanglot en pleine rue, franchement tu m'épuises.
et puis a cause de toi, ou grace a toi, je n'ai plus du tout faim, plus du tout d'appétit, des nausées constantes, alors je mange peu, très peu, trop peu? un bol de soupe et un café au lait , ou un sojasun et un café au lait par jour...je me force car pas envie de tomber, pas le droit de tomber, même si franchement je suis déjà à terre. alors je mange peu et le weekend ou des que je suis seule, je fais des crises, boulimie vomitive oblige, me dégoutant litéralement, me haissant profondément.
Et après? et bien c'est repartis pour des litres de larmes.

mais vous savez quoi? et bien vous ne le verrez jamais, car je n'ai pas le droit de pleurer, je n'ai pas l'autorisation de m'épandre...je garde donc ce masque si figé d'un sourire si idylique qu'il en est utopique.
un masque qui à la base me servait de protection, désormai il est mon cerceuil. Mon psychiatre, souhaiterait que je me révele telle que je suis en réalité, mais ce qu'il ne comprend pas, c'est que je n'ai pas le choix, pas le droit. si je me révellait authentique, je détruirai d'avantage et vu que l'on me dit déjà que je suis tyranique, égoiste et malfaisante, je n'ai pas le droit de faire ça.

j'aimerai Vivre pour moi, mais on ne me laisse pas le choix, je ne positionne pas en victime, car c'est pourtant ce que l'on me dit, c'est juste un fait, la vie en société surement, l'hypersensibilité sans doute.

vous savez quoi? à force d'entendre chaque jours les mêmes phrases, les mêmes reproches, les mêmes défauts, par l'être qui vous a donner la vie, et ce depuis 23ans, vous assimilez, vous vous persuadez. Ma mère est quelqu'un de bien, alors pourquoi me mentirai t'elle? si elle dit ça depuis tant d'années, c'est qu'en réalité elle le pense.

oui maman tu as raison, je suis un fardeau, tyranique, nombriliste, égoiste, égocentrique, je vous tue à petit feu comme tu le dis si bien, j'ai rien fais de bien dans ma vie, je vous ruine, vous insuporte. je n'apporte rien de bon, tu n'as d'ailleurs Jamais été fière de moi, pour cause, je suis un détritus. pardonnes moi maman car même en mourrant je vous bousillerai l'existence. vous n'avez fait qu'une unique erreure avec moi; me concevoir.

A quoi bon persister alors? sans doute pour mes amis, et encore eux aussi seraient sans aucun doute bien mieux sans moi. par égoisme alors, et oui tu l'avais dis maman, je suis égoiste.

alors je me contient, je me maitrise, j'aspire a approcher la perfection, pour qu'un jour peut être on m'aime réellement, sans conditions, acceptant les défauts qui vont avec: utopie.

vous savez quoi? rien ne peut m'arriver de pire, car je suis déjà brisée.

"allez ptite fée, continue de marcher, relève la tête et soit souriante, plus tu seras parfaite, plus tu deviendras invisible, et l'invisiblité atteinte, tu pourras enfin t'envoler"

dimanche 13 mars 2011

weekend apocalyptique

c'est l'enfer ce apocalypse, un weekend catastrophique...un état catatonique.

3 jours de purs dégout, bouffer, se baffrer, se remplir...pour enfin se vider.

les poubelles sont pleines, la cuisine est un champ de bataille recouvert de tranchées et de corps culinaires. le salon n'est pas mieux. et derrière cette porte? l'Apocalypse: les latrines dévastées par des vomissement répétés.

et le coeur dans tout ça? anéantie, brisée, assomée...chaque perception corporelle est une véritable aversion, des larmes acides brûlent mon être intérieur. je ne pleure pas, je suis trop forte pour ça, ou sans doute serait il plus réel de dire, trop fatiguée pour ça. pourtant l'envie ne manque pas à l'appel, mais ces gouttes émotionnelles ne veulent se résoudre a sortir.

hier après midi je suis retournée faire les courses, sur le chemin du retour j'ai faillie pleurer, au point de devoir m'assoir sur le péron d'un immeuble et de respirer tout en me concentrant pour éviter les larmes.

si vous saviez à quel point je me HAIS, je me répugne, me révulse, me maudit. mon corps est un venin, un fiel. et pourtant je fais de gros efforts, mais ceux ci ne payent pas. je ne supporte plus ce corps si disgracieux, si répugnant, si hideux. je ne suis qu'une ignominie, un détritus.

m'en sortirai-je? je ne sais pas je suis perdue...étiollée entre ce rêve iraisonnable de la maigreure et cette réalité insurmontable de la laideur.

jeudi 10 mars 2011

fatiguée

je suis fatiguée, à bout de force de courage et d'espoir...

quand viendra le temps du bonheur et de sa sérénité? je suis si épuisée de combattre, de faire face, de me montrer forte et souriante, agréable aussi. je suis au bout du rouleau, mais voila il ne faut pas que je le montre! alors je cache, je camoufle mes pleurs, mes peurs, mes angoisses et mon si grand désespoir. je cache, je ments, je sourie je rie, je fais comme si...comme si le monde, mon monde était rose...mais je me leure.

mais voilà, mes mensonges, me vallent des sourires, car faire comme si fait plaisir aux autres...et oui je ne vis pas pour moi, mais pour les autres...
alors le soir venu, recluse entre mes murs, terrée au fond de mon lit, lumière obscure, je pleure, je m'effondre, je rêve de mort, je rêve de maigreure a nouveau, je rêve de mort surtout...mort mort mort...

alors dites moi, oui dites moi, quand viendra mon bonheur, ou mon heure? a défaut d'être heureuse et épanouie ne pourrais je pas mourir en paix et dans la dignité sans souffrances? suis je égoiste ou s monde est il trop naif? trop craintif pour remarquer le desespoir des autres?

et oui, je suis épuisée, mais je n'ai pas le choix...je continue ma route...en souriant.

mardi 1 mars 2011

caesar de la meilleure actrice

on pourrait dire, que le césar de la meilleure actrice pourrait m'être décerné, car qui d'autre que moi, sait si bien mentir...

je suis une constante comédienne, de jours comme de nuit, sur scène comme dans la réalité, pour les autres et pour moi aussi!

un beau sourire, des yeux pétillant, un minois maquillé, une tenue soignée...et ce tout le temps, peu importe le moral, qui lui n'est jamais ou trop rarement radieux. je me baigne de mensonge afin de me convertir à une vie scénarisée, organisée, maitrisée. une vie de bonne et belle personne, irréprochable, le plus parfaite possible afin de ne décevoir personne et de ne pas entre aperçevoir l'obscurité d'une existence réelle.

je me mens, je te mens, tout ça pour oublier ma putride et fétide vie, fade et sans interêt aucun.

je ne suis pas une mythomane, mais une menteuse bienveillante et altruiste, aucun plaisir d'autosatisfaction, non, mon seul intérêt; celui de ne pas vous faire souffrir, vous rendre paisibles et optimistes. bref vous rendez la vie plus agréable, ou dumoins moins excécrable.

j'aimerai crier! hurler au monde que je ne vais pas bien, que je suis anéantie, que j'ai besoins d'aide de soutien d'amour et de loyauté...j'aimerai crier mais mes cordes vocales ne sont plus sous mon contrôle...

esclave de mon propre jeu...si tel est le terme...