jeudi 30 décembre 2010

decrépitude

regarder, observer, ce drôle de monde qui tourne autour de moi, tout passe trop vite, pas le temps d'agir, je me sens prisonniere de ma vie, de mon destin, funeste destin.

je suis si triste, désespérée serait sans doute le meilleur qualificatif pour exprimer ma decrépitude, je meurs un peu plus chaque seconde, morte d'ennui, morte de souffrance et de desespoir, seule dans le noir!

je ne sais pas si je serai toujours là l'année prochaine, ou dans dix ans, mais je sais que cette souffrance ne peut plus durer, trop longtemps elle a vécut en moi, les limites sont dépassées, je me frotte au gouffre.
je vis sur un précipice surplombant des rochers aiguisés, avec un vent virulent, le tout dans un brouillard étourdissant, je suis perdue et fatiguée.

mais je résiste encore, je fais tout pour paraître bien, d'apparence acceptable, de sourire exemplaire, de compagnie agréable, presque parfaite, presque seulement car en réalité n'être que détritus. un vrai mouchoir a douleurs, tout ce que je vois me fais penser a la mort, en ma mort, une fenêtre; un saut, une corde; une pendaison, une pharmacie; une overdose, une autoroute; un "accident", de l'eau,; une noyade...et la liste est encore bien plus longue...desespoir.

je me sens inexistente, inaimable, detestable même, laide si laide, nulle si nulle, je me déteste à un point que nul ne peut imaginer, c'est jsute hallucinant, inomable même.

j'aimerai m'endormir et me réveiller de ce cauchemard, voir ce que la vie veut dire, ce que c'est que d'être normale, mais je suis de plus en plus résignée, comme si ce réveil ne pouvait être qu'une utopie, mes rêves sont brisés, une seule solution, m'endormir à jamais, en silence et sans souffrance, partir doucement pour ne gêner personne.

essayée de se faire la plus petite possible, je veux être une coccinelle...

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